Le premier rôle de l’oxygène c’est de donner de l’énergie à l’organisme. Tout se passe au niveau des cellules, dans de petits organites, les mitochondries, qui sont de véritables centrales énergétiques : avec l’oxygène, elles transforment les nutriments issus de la digestion en énergie directement utilisable par la cellule (ATP). En présence d’oxygène, une molécule de glucose peut donner 36 unités d’énergie (ATP) mais sans oxygène, elle n’en produira que 2…
L’oxygène intervient aussi dans la lutte contre les agents pathogènes et dans le contrôle des radicaux libres, molécules très réactives dont l’excès est nocif pour l’organisme (destruction des structures cellulaires).
L’air qui nous entoure contient environ 21 % d’oxygène. Lorsque nous inspirons, il pénètre jusqu’aux alvéoles pulmonaires dont les parois sont tapissées de capillaires sanguins. Là, l’oxygène passe dans le sang qui irrigue toutes les cellules du corps. Inversement, le sang relâche dans les poumons le gaz carbonique dont il est chargé.
Dans le sang, l’essentiel de l’oxygène se fixe sur l’hémoglobine des globules rouges, qui lui sert de transporteur. Puis l’hémoglobine libère l’oxygène qui pénètre dans les cellules. En échange, elle capte le gaz carbonique, déchet de la respiration cellulaire, et le rapporte jusqu’aux poumons où il est éliminé dans l’air expiré.
L’organisme se trouve en sous-oxygénation (ou hypoxie) quand on observe un déficit d’oxygène disponible dans les tissus. Même s’il est en quantité suffisante dans l’air, l’organisme ne l’assimile plus correctement. C’est ce qui se passe dans de nombreuses situations :
• Pollution atmosphérique et tabagisme
Les polluants tapissent les voies respiratoires et freinent les échanges gazeux. Certains, comme le
monoxyde de carbone, prennent la place de l’oxygène sur l’hémoglobine
• Maladie
De nombreuses pathologies sont source d’hypoxie, notamment les maladies respiratoires
et circulatoires
• Stress
• Exercice physique intense
• Avancée en âge
• Altitude.
De plus, l’hémoglobine ne cède l’oxygène aux cellules que sous certaines conditions de température, d’acidité ou de taux de gaz carbonique dans l’air : il suffit qu’il dépasse 0,06 % pour entraîner une hypoxie. Or, c’est presque toujours le cas en ville où ce taux oscille entre 0,09 et 0,14 %.
Les conséquences de l’hypoxie sont multiples. En voici quelques-unes :
• Altération du métabolisme
Le déficit d’oxygène provoque un ralentissement de la production d’énergie dans la cellule. Résultat :
les réactions biochimiques d’assimilation des nutriments sont incomplètes, les déchets s’accumulent
et intoxiquent progressivement l’organisme.
• Excès de radicaux libres
La mitochondrie ne fonctionne plus correctement : elle fabrique des radicaux libres en plus grande
quantité (stress oxydant). L’hypoxie entraîne en outre une dégradation des systèmes de défense
antiradicalaire, soit un double stress pour la cellule.
• Impact sur le système nerveux
Le cerveau et le système nerveux central sont les plus gros consommateurs d’oxygène et donc les
premiers touchés. D’où le déclenchement de signaux d’alarme : fatigue chronique, nervosité,
défaillance de la mémoire.
Tout dépend de l’intensité de l’hypoxie et de sa durée. Lorsqu’elle perdure, la plupart des fonctions corporelles sont perturbées et la maladie s’installe. La perte de vitalité ouvre la voie à l’apparition de pathologies telles que troubles cardiaques et circulatoires, hépatites chroniques, athérosclérose, voire de maladies plus graves comme le cancer et autres pathologies dégénératives.
Si on augmente la quantité d’oxygène inspiré, cela conduit dans la durée à une hyper-oxygénation (ou hyperoxie). A long terme, elle aussi a des effets délétères sur la santé, notamment via la formation excessive de radicaux libres, à l’origine de dommages cellulaires et d’inflammations. L’administration d’oxygène pur est réservée à des usages médicaux spécifiques.
Les apports d’une oxygénation équilibrée sont efficaces en accompagnement dans les situations suivantes :
• limiter l’impact des pollutions environnementales
• améliorer la récupération en cas de fatigue chronique et de stress
• préserver ses capacités intellectuelles, physiques et sensorielles
• accompagner la perte de poids
• la préparation, la récupération physique et psychique des sportifs
• accompagner les adolescents au moment des examens
• adolescents : pour les accompagner pendant leur croissance
et leur développement, leurs activités sportives, intellectuelles et cognitives tout au long
de leur vie scolaire
• actifs surmenés et citadins : pour un regain d’énergie, un meilleur sommeil, une mémoire
et une activité intellectuelle optimisées ; pour améliorer la gestion du stress, la lutte contre la pollution
et une mauvaise alimentation…
• sportifs : pour la préparation à l’entraînement et l’aide à la gestion du stress en compétition ;
pour gagner en endurance, améliorer les performances et optimiser la récupération
• seniors : la protection anti-radicalaire, la mémoire et l’acuité intellectuelle ; pour stimuler la résistance de l’organisme face aux
changements de saison (canicule, grands froids, humidité excessive).